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Agence Ecofin
Aujourd'hui Dernière mise à jour le Samedi 19 Avril 2025 à 07:50

En 2023, le gouvernement nigérian a pris la décision de doubler le nombre de centres de soins de santé primaires d’ici 2027 sur l’ensemble du territoire, dans l’optique d’améliorer l’accès aux soins pour un plus grand nombre de Nigérians.

Le président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, a validé la création de plus de 8800 nouveaux centres de soins de santé primaires dans le pays. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme d’investissement visant à réformer en profondeur le système de santé nigérian.

L’annonce a été faite le 5 avril 2025 par le vice-président, Kashim Shettima, lors de l’inauguration du centre de traumatologie Sulaiman Adebola Adegunwa, situé à Sagamu, dans l’État d’Ogun. Il a déclaré qu’il s’agit d’« une initiative globale d’investissement pour le renouvellement du secteur de la santé, y compris la création de plus de 8800 nouveaux centres de soins de santé primaires à travers le pays et la mise à niveau des établissements tertiaires existants pour gérer les traumatismes, l’oncologie et le contrôle des maladies infectieuses ».

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Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, connaît une croissance démographique rapide et fait face à de nombreux défis structurels dans le domaine de la santé notamment les inégalités d’accès entre zones rurales et urbaines, le déficit d’infrastructures, l’émigration des professionnels de santé qualifiés et le faible taux de couverture d’assurance maladie. 

Face à ces enjeux, le gouvernement a procédé à une hausse progressive des budgets alloués au secteur. Selon le Bureau national de gestion du budget, les dépenses publiques en santé sont passées de 711 milliards de nairas (885 millions de dollars) en 2022 à 1330 milliards de nairas (1,68 milliard de dollars) dans le budget 2024.

En décembre 2023, le président Tinubu avait déjà annoncé une enveloppe de 2,5 milliards de dollars destinée à renforcer le système de soins de santé primaires sur la période 2024-2026.

Le vice-président a souligné que le secteur privé devra jouer un rôle clé dans les réformes du système de santé, déclarant que « le gouvernement seul ne peut pas assumer ce fardeau ».

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