medicament
#Importations #Medicaments #Sante #Tanzanie
Agence Ecofin
13 juin 2025 Dernière mise à jour le Vendredi 13 Juin 2025 à 06:30

Les nouvelles installations ont pour objectif de renforcer la production nationale de médicaments et de réduire la dépendance du pays aux médicaments importés et à l’aide étrangère, notamment dans le domaine de la lutte contre le sida.

La Tanzanie prévoit de construire dix nouvelles usines de production de médicaments et d’équipements médicaux pour réduire sa dépendance à l’égard des importations et de l’aide étrangère, a annoncé la ministre de la Santé, Jenista Mhagama, le 2 juin. 

« Ces usines assureront la continuité de l’approvisionnement en fluides intraveineux, en réactifs de laboratoire, en comprimés et en médicaments liquides, en particulier les antirétroviraux », a-t-elle déclaré, lors de la présentation du budget du ministère aux députés.

Mme Mhagama a également fait savoir que cette initiative marque « une étape importante vers le renforcement de l’investissement national dans la fabrication de produits pharmaceutiques et des équipements médicaux, tout en stimulant l’économie nationale ».

Elle a par ailleurs révélé que le gouvernement a déjà lancé un programme visant à soutenir l’entreprise publique Tanzania Pharmaceutical Industries (TPI). Cela lui permettra de commencer à produire des médicaments antirétroviraux dans son usine située dans la région d’Arusha. Ces efforts tendent à renforcer la disponibilité des médicaments dans le pays et à réduire la dépendance à l’égard des médicaments importés, a souligné la responsable.

La Tanzanie a été un grand bénéficiaire de l’aide étrangère en ce qui concerne les médicaments antirétroviraux, en particulier du Plan d’urgence du président des Etats-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR). Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a cependant émis un décret mettant fin au financement du PEPFAR, poussant la Tanzanie et d’autres pays en développement à explorer de nouvelles options pour réduire leur dépendance excessive à l’aide étrangère.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *