floricole
#Actualite #Coronavirus #Economie #Kenya
Denys Bédarride
8 février 2021 Dernière mise à jour le Lundi 8 Février 2021 à 12:13

L’année 2020 a été celle de la tourmente pour les acteurs qui ont dû faire face aux conséquences du coronavirus. Si l’industrie s’attend à une reprise de ses activités en 2021, le chemin pourrait être encore long.

Au Kenya, l’industrie floricole craint de ne pas pouvoir profiter pleinement des opportunités commerciales offertes par la Saint Valentin. Alors qu’habituellement, le volume de fret aérien de fleurs double à 5 500 tonnes une semaine avant le 14 février, les différentes restrictions liées au coronavirus en Europe pourraient freiner les ventes.

En effet, avec la recrudescence de la pandémie, plusieurs pays du Vieux continent ont imposé des restrictions de déplacement, ce qui a limité les liaisons des compagnies vers le Kenya.

C’est notamment le cas aux Pays-Bas qui sert de point de réexportation à 70 % de la production kenyane de fleurs vers l’Europe et au Royaume-Uni, l’un des principaux débouchés du secteur.

Selon Clément Tulezi, une capacité additionnelle de fret de 3 000 tonnes de fleurs devrait être requise pour satisfaire la demande durant la période.

« Le Kenya a autorisé Ethiopian Airlines à déployer des cargos supplémentaires sur la ligne Nairobi-Amsterdam pour alléger les contraintes de capacité », indique le responsable.

En 2020, les exportations kenyanes de fleurs coupées ont baissé de 9 % en volume, mais ont progressé en valeur de 104 milliards à 108 milliards de shillings.

Source Agence Ecofin

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