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Denys Bédarride
16 mars 2021 Dernière mise à jour le Mardi 16 Mars 2021 à 10:02

Après la dernière émission de son eurobond de 3 milliards $ sursouscrit près de cinq fois en 2020, le Ghana s’apprête à retourner sur le marché des capitaux. L’objectif est de financer le déficit budgétaire, alors que les finances publiques sont déjà sous le coup d’une dette en hausse.

L’Etat ghanéen s’apprête à faire une nouvelle sortie sur le marché international des capitaux. C’est ce qu’a annoncé le ministère des Finances, dans une note publiée le mardi 9 mars 2021.

Au total, les autorités s’attendent à mobiliser 5 milliards $. L’objectif est de financer le budget 2021, dont le déficit est attendu cette année à 8,3% du PIB.

Avant l’opération proprement dite, le gouvernement va démarrer un roadshow la semaine prochaine, pour convaincre les investisseurs. Selon des informations relayées par Bloomberg, celui-ci se fera virtuellement en raison des restrictions liées au coronavirus.

Ces dernières années, le Ghana a beaucoup sollicité le marché international de la dette pour financer ses programmes de développement. Si l’émission de ces eurobonds a soulevé des inquiétudes quant à l’augmentation de la dette publique, les investisseurs ont toujours montré un appétit particulier pour les obligations ghanéennes.

En 2020, le pays avait émis des euro-obligations d’une valeur totale de 3 milliards $, sursouscrites près de cinq fois, à 14 milliards $. D’après le gouvernement, la nouvelle opération sera conduite par la Bank of America, Citigroup Inc, Rand Merchant Bank Ltd, Standard Chartered Plc et Standard Bank Group. CalBank Plc, Fidelity Bank Ltd, IC Securities Ltd, Databank Group et Temple Investments Ltd, basées à Accra, seront présentes en tant que co-arrangeurs, a indiqué une source proche du dossier.

« L’un des principaux mandats des banques est de conseiller le gouvernement sur les différentes structures et options de financement alternatives, en particulier pour l’euro-obligation, qui répondraient le mieux aux besoins de financement du Ghana et fourniraient la capacité fiscale nécessaire pour soutenir davantage la revitalisation et la reprise économique en ce moment », indique le ministère des Finances.

Source Agence Ecofin

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