Démarré il y a 3 ans, le projet portuaire de Lekki avance à grands pas. Le développement de l’infrastructure est perçu comme une solution à la congestion des autres ports du pays ainsi qu’à certains défis liés au transport urbain.
Les travaux de construction du complexe portuaire de Lekki, premier port en eau profonde du Nigeria ont atteint un taux de réalisation physique de 79,68%.
Dans une publication postée sur ses pages Facebook et LinkedIn, le 6 janvier 2021, l’entreprise concessionnaire du projet Lekki Deep Sea Port LFTZ Enterprise Ltd, a indiqué (à travers des graphiques) que « les travaux de dragage et de remise en état sont achevés à 89,93 %, le mur du quai réalisé à 85,65 %, le brise-lames terminé à 79,66 %, alors que les infrastructures côté ville, qui abriteront le terminal portuaire, la baie d’examen des douanes et d’autres bâtiments administratifs, affichent une réalisation de 67,82 % ».
Ce niveau d’avancement des travaux permet, selon Lekki Deep Sea Port LFTZ Enterprise Ltd, de confirmer le démarrage des opérations commerciales de la plateforme pour cette année, plutôt qu’au premier trimestre 2023 tel qu’annoncé initialement.
Ce mégaprojet dont la mise en œuvre nécessite un investissement d’environ 1,65 milliard de dollars, constitue une alternative à la problématique de la congestion permanente du port d’Apapa. Laquelle congestion se transfère sur les routes de Lagos, et constitue l’une des causes des embouteillages monstres qui prévalent sur le réseau routier de la capitale.
Le projet qui se décline en 2 phases, une fois achevé, permettra aux installations de recevoir des navires à fort tonnage et de traiter jusqu’à 2,5 millions d’EVP par an.
L’infrastructure qui deviendra le plus grand port maritime du Nigeria, mais également l’un des plus performants d’Afrique subsaharienne, veut faire du pays un hub de l’industrie portuaire de la région.
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