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Agence Ecofin
4 février 2022 Dernière mise à jour le Vendredi 4 Février 2022 à 10:41

Le gouvernement camerounais s’inscrit dans une démarche progressive quant à la mise en place des nouvelles universités de Garoua, Ebolowa et Bertoua. Le ministre de l’Enseignement supérieur assure que tous les établissements seront opérationnels pour la rentrée 2023.

Le ministère camerounais de l’Enseignement supérieur a annoncé pour cette année une faculté de médecine/sciences biomédicales et un Institut supérieur du bois, de l’eau, de l’environnement et de l’agriculture, respectivement pour les nouvelles Universités d’Ebolowa (Sangmélima) et de Bertoua (Bélabo).

Les établissements pourraient être fonctionnels dès octobre 2022 si l’Etat parvient à en financer rapidement la construction. Le président Biya a prescrit une approche progressive dans la mise en place des infrastructures et facilités éducatives, à travers une série de décrets signés ce mois de janvier.

« Les grandes écoles, directions, divisions, services et bureaux prévus au présent décret peuvent progressivement être mis en place en fonction des besoins et compte tenu des moyens disponibles », peut-on ainsi lire. Le ministre Jacques Fame Ndongo a néanmoins promis que toutes les universités seraient opérationnelles pour la rentrée 2023-2024.

Un autre défi va consister à trouver des enseignants qualifiés dans les diverses spécialités pour dispenser les cours. Plusieurs universitaires ont signalé un déficit de professeurs qui ne ferait qu’empirer avec les nouveaux postes à pourvoir. L’Etat a certes fait recruter 2 000 titulaires de doctorat pour renforcer le réservoir de professeurs d’université au Cameroun, mais cela ne suffit manifestement pas.

« La dernière phase du recrutement est prévue cette année. Seuls 2 postes sont ouverts en histoire et pour le compte de l’université de Maroua, un spécialiste des relations internationales et un autre en histoire militaire. Ce qui est loin de combler les attentes. La preuve c’est que les enseignants sont contraints d’aller au-delà de leur quota horaire, et parfois, on est obligés d’avoir recours à des vacataires », a expliqué un enseignant du département d’histoire de l’Université de Yaoundé I.

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