Au Nigeria, des efforts ont été entrepris depuis 5 ans pour augmenter la production rizicole nationale. Malgré le déficit qui persiste toujours, l’exécutif vise parallèlement le segment de la transformation.
Au Nigeria, la Banque centrale (CBN) a inauguré ce 2 février, une unité de traitement de riz dans l’Etat de Kano dans le nord du pays. Ayant nécessité un investissement de 15 milliards de nairas (36 millions $), l’usine est dotée d’une capacité de production de 420 tonnes de riz blanchi par jour.
D’après Godwin Emefiele, gouverneur de la CBN, ce projet entre dans le cadre du programme « Anchor Borrowers Scheme (ABP) » mis en œuvre par le gouvernement qui cible également le blé et le maïs. Par ailleurs, il s’agit d’après le dirigeant, de la première réalisation d’un plan d’envergure visant à mettre en service 10 nouvelles usines de traitement de riz en 2022.
Un tel objectif s’il était réalisé devrait porter à plus de 70, le nombre d’unités installées sur le territoire et augmentera la capacité de blanchiment de riz du pays. D’après les données du Département américain de l’agriculture (USDA), le Nigeria a produit 4,89 millions de tonnes de riz blanchi en 2020/2021, ce qui représente un taux de transformation de 60 % de la récolte totale de riz paddy (7,8 millions de tonnes).
Il s’approvisionne annuellement à hauteur d’environ 2 millions de tonnes de riz blanchi sur le marché mondial pour répondre à ses besoins de consommation. Le Nigeria est le premier producteur africain de riz et représente également le premier importateur de la céréale sur le continent devant la Côte d’Ivoire, le Sénégal et l’Afrique du Sud.
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