Après la levée des diverses sanctions européennes et américaines à l’encontre de ses gouvernants, le Burundi reçoit maintenant des aides financières pour impulser son développement. Les efforts du chef de l’Etat Évariste Ndayishimiye sont en train de porter leurs fruits.
Les Etats-Unis vont gratifier le Burundi d’une somme de 400 millions de dollars, à titre d’aide financière au développement. Une annonce faite par Albert Shingiro, le ministre burundais des Affaires étrangères.
Cet argent va servir, dit le ministre, à des investissements dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement, de l’éducation, de la santé, et aussi pour appuyer le secteur privé. C’est le deuxième soutien budgétaire consécutif de cette envergure que perçoit le pays, après les 430 millions d’euros de l’Union européenne sur la période 2015-2020.
Le financement de l’UE avait été suspendu en 2016, en sanction des violences et des violations des droits de l’homme reprochées aux dirigeants burundais lors de la crise politique qui a secoué le pays ces dernières années. Les efforts du président Évariste Ndayishimiye pour rétablir la paix et la démocratie ont conduit à la levée des sanctions le mardi 8 février, et à la reprise du financement.
Les USA aussi ont levé fin novembre 2021 leurs sanctions contre le Burundi, et cette enveloppe de 400 millions USD vient marquer un nouveau tournant dans les relations bilatérales entre les deux pays.
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