Présent au sommet conjoint de l'Union africaine et de l'Union européenne qui a eu lieu à Bruxelles, le président Ali Bongo a confirmé l’intention de son gouvernement de passer aux énergies propres autant que possible. La date butoir fixée pour atteindre cet objectif est 2035.
Le Gabon s’affiche de plus en plus en leader de l’exploitation écoresponsable des ressources naturelles et de la lutte contre le réchauffement climatique. Le pays mène des actions concrètes pour réaliser son objectif de mix énergétique 100% propre et majoritairement basé sur l’hydroélectricité, à l’horizon 2035. Le président Ali Bongo Ondimba l’a rappelé jeudi 17 février à Bruxelles, à l’occasion du sommet UE-UA.
Actuellement, l’Etat collabore avec Ausar Energy, filiale d’Engie Africa, pour mettre en place 8 centrales solaires hybrides dans des régions du Nord-Ouest, à savoir Bitam, Ndjolé, Makokou, Booué, Ovan, Medouneu, Minvoul et Mékambo. Ces dernières permettront une fois opérationnelles, de réduire la consommation nationale annuelle de diesel d’un million de litres (2 600 tonnes de CO2). Les coûts de production seront eux aussi réduits de 30%.
Il y a aussi l’émirati Amea Power et le turc Desiba Energy qui préparent la construction de 2 centrales photovoltaïques, respectivement de 50 MW à Oyem et de 20 MW à Mouila. Plus globalement, le Gabon mène plusieurs projets pour préserver l’environnement et réduire l’impact du changement climatique. Fin 202, la ZES de Nkok a obtenu la Certification neutralité carbone, une première mondiale pour une zone industrielle.
Ali Bongo a invité les potentiels investisseurs à soutenir les politiques initiées par son pays pour abandonner progressivement les énergies fossiles et réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Il souhaite aussi que les réformes engagées impactent positivement l’économie, ainsi que les populations gabonaises.
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