Au Kenya, l’industrie horticole ne connaît pas la crise. Dans le pays, ce pilier du secteur agricole vient d’enchaîner deux années consécutives dans le vert en dépit de la pandémie de coronavirus.
Au Kenya, le secteur horticole a enregistré un nouveau record à l’export en 2021. Selon les données du Bureau kenyan des statistiques (KNBS) publiées le 21 février dernier, les recettes générées via la commercialisation extérieure ont atteint 158 milliards de shillings (1,4 milliard $) au terme de ladite année.
Ce niveau en hausse de 5 % par rapport à 2020 a permis à l’industrie de s’affirmer comme la deuxième source de devises étrangères du pays d’Afrique de l’Est après les envois de fonds de la diaspora. Le secteur a par ailleurs surclassé le tourisme (146 milliards de shillings) et le thé (136 milliards de shillings).
Interrogé par Businessdailyafrica, le directoire de l’horticulture explique que cette performance à l’export est avant tout la conséquence d’une bonne demande internationale pour les produits kenyans, qui a soutenu les prix obtenus par les acteurs.
Dans les détails, les fleurs coupées restent le premier contributeur aux recettes du secteur. Cette catégorie a vu son volume expédié croître de 146 000 tonnes à 210 000 tonnes pour des recettes de 111 milliards de shillings, soit 70 % du total de la valeur des expéditions horticoles.
Du côté des fruits et légumes, le volume cumulé des envois s’est élevé à 195 000 tonnes en 2021 contre 167 000 tonnes un an plus tôt. Les revenus perçus par ce segment ont grimpé de 10 % à 47 milliards de shillings.
S’agissant des destinations, l’Union européenne (UE) a absorbé 45 % des expéditions du pays. Sur le vieux continent, les principaux débouchés ont été les Pays-Bas, l’Italie, la France, la Belgique et l’Allemagne.
Pour rappel, l’horticulture fournit 30 % du PIB agricole et fournit des moyens de subsistance à plus de 6 millions de personnes.
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