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Agence Ecofin
3 mai 2022 Dernière mise à jour le Mardi 3 Mai 2022 à 07:30

L’Angola a initié depuis 2019 un programme destiné à améliorer les conditions de vie des populations au niveau des communes. Il est mis en œuvre uniquement grâce à des fonds nationaux.

Le gouvernement angolais a annoncé avoir investi plus de 500 millions de dollars dans un projet de développement des communes. L’information émane d’un communiqué de presse publié le 20 avril sur le site Internet du gouvernement.

Selon la ministre des Finances, Vera Daves de Sousa, l’initiative, dénommée « programme intégré d’intervention dans les municipalités (PIIM) », a été financée uniquement grâce à des fonds nationaux. De plus, elle a annoncé que le gouvernement avance « à grands pas pour investir davantage » dans la mise en œuvre du projet.

« Le PIIM ne dispose d’aucun financement externe. Ses ressources résultent de la décapitalisation du Fonds souverain. L’argent est déjà sur le territoire, il est déjà dans le système financier national », a-t-elle fait savoir.

Lancé depuis 2019, le PIIM a permis selon les autorités, la réalisation de plus de 350 projets essentiellement à caractère social. Son objectif à terme, est « de freiner l’exode rural, et de promouvoir une croissance économique, sociale et régionale plus inclusive » dans toutes les municipalités du pays. 

Notons que le Fonds souverain de l’Angola servant au financement du PIIM a été ratifié en 2011 et lancé officiellement un an plus tard par l’ancien président José Eduardo dos Santos. Destiné à promouvoir la croissance, la prospérité et le développement socioéconomique, il est soutenu par les revenus pétroliers. 

En outre, il est mis en œuvre dans plusieurs secteurs d’activités, notamment des actions publiques et privées, des obligations, de la monnaie étrangère, des dérivés financiers, des produits de base, des obligations du Trésor, des fonds immobiliers et des fonds d’investissement.

Six ans après sa création, l’institution a fait face à des affaires de corruption sous la direction de José Filomeno dos Santos, fils de l’ancien président du pays. Il a été accusé, alors qu’il gérait le Fonds, de fraude pour un transfert illégal présumé de 500 millions de dollars.

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