Ce montant est en hausse de 18,1 % par rapport aux 4,4 milliards d’euros investis par l’AFD en Afrique en 2020. Les financements ont été dirigés vers une diversité de secteurs d’activités dans 44 pays. Les entreprises privées et les start-up ont également été soutenues par l’institution française.
En 2021, l’Agence française de développement (AFD) a engagé 5,2 milliards d’euros (5,4 milliards de dollars) en Afrique, soit près de la moitié de l’ensemble des engagements (12,15 milliards d’euros), du groupe présent dans 115 pays, au cours de cette année. C’est ce qu’indique l’institution dans son rapport présentant ses résultats pour l’année 2021.
Le montant est en hausse de 18,1 % par rapport aux 4,4 milliards d’euros engagés en 2020.
En 2021, 43 % de l’activité de l’AFD a directement concerné l’Afrique. L’institution financière française est intervenue via des projets menés dans 44 pays sur les 54 que comptent le continent. Ses opérations de financement ont été dirigées vers une diversité de secteurs tels que la mobilité durable, les industries digitales et créatives, la santé ou encore le numérique et les start-up.
Proparco, la filiale dédiée au secteur privé de l’AFD, a engagé un montant global de 2,3 milliards d’euros pour soutenir des initiatives privées dans les pays d’intervention du groupe en 2021. Sur ce montant, 1,2 milliard d’euros a été consacré à l’Afrique.
L’AFD a engagé 3 milliards d’euros, à fin décembre 2021, dans l’initiative « Choose Africa » qui vise à renforcer l’engagement de la France auprès des start-up, très petites entreprises et petites et moyennes entreprises africaines. Cette initiative lancée il y a quatre ans, a été déployée via des prêts, des garanties ou encore des investissements en capital, dans des institutions financières africaines.
De manière globale, l’AFD indique avoir financé 995 nouveaux projets, tous secteurs d’activités confondus, dans ses 115 pays d’intervention en Afrique, en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient et dans des territoires d’Outre-Mer. 55 % de ses engagements ont bénéficié à des acteurs du secteur privé et collectivités locales.
Source : L’Agence française de développement (AFD)
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