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Agence Ecofin
7 septembre 2022 Dernière mise à jour le Mercredi 7 Septembre 2022 à 07:30

Au Mozambique, le maïs est la principale culture de base et la principale céréale cultivée. Depuis quelques années l’exécutif accroît les investissements dans le secteur de la transformation pour réduire les pertes post-récolte.

Au Mozambique, le président Filipe Nyusi a inauguré le jeudi 25 août dernier, une unité de transformation de maïs dans la province de Nampula située dans le nord du pays. Financée par l’exécutif dans le cadre de son programme de développement agricole phare « Sustenta », l’usine a nécessité un investissement de 128 millions de meticals (2 millions $).

Elle dispose d’une capacité de traitement de 24 400 tonnes de maïs par an et d’un magasin de stockage de 7 500 tonnes de la graminée. Selon les autorités, elle servira de débouché pour la récolte excédentaire de maïs produit dans la région et également pour les autres zones environnantes. L’initiative devrait bénéficier à terme à plus de 60 000 petits exploitants agricoles opérant dans le secteur.

Pour l’heure, l’usine ne regroupe que 8 000 producteurs à travers une centaine de coopératives agricoles. En outre, sa mise en service intervient dans un contexte où le pays enregistre un niveau de production sans précédent.

D’après les données de l’exécutif, la récolte mozambicaine de maïs s’est établie à 2,4 millions de tonnes au terme de la campagne 2021/2022, gagnant 25 % en volume par rapport à la campagne précédente. Il s’agit en outre de la meilleure performance de la filière en 10 ans après les 2,1 millions de tonnes récoltées en 2010/2011.

Cette bonne situation de l’offre a contribué à faire baisser le prix d’achat du kilogramme de maïs auprès des producteurs à un tarif en deçà de 11,5 meticals (0,18 $) entraînant par la même occasion un regain d’intérêt pour les investissements dans le secteur de la transformation.

Au Mozambique, le maïs est principalement cultivé dans les provinces de Tete, Zambezia et Manica.

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