Les TIC, l’agriculture et les technologies sont au Kenya les domaines dont la demande de main-d'œuvre qualifiée est la plus importante. Alors qu’elle propose des formations académiques dans ses domaines, la JKUAT va ouvrir des parcours professionnels pour faciliter l’employabilité des apprenants.
L’Université d’agriculture et de technologie Jomo Kenyatta (JKUAT), une université publique kenyane, a reçu l’accord de l’Autorité de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels (TVETA), l’organisme chargé de réglementer et de coordonner la formation en EFTP dans le pays, pour ouvrir un institut supérieur de formation technique et professionnelle (EFTP) sur son campus de Karen à Nairobi.
L’université a reçu son approbation à la suite d’une inspection que la TVETA a effectuée sur ses installations le 31 octobre 2022. En plus de la qualité des infrastructures et des ressources humaines, l’université a séduit par ses programmes d’études visant à « former des jeunes pour répondre aux besoins du marché national, régional et international », a-t-on appris de Victoria Wambui Ngumi, vice-chancelière de JKUAT.
Pour justifier cette orientation, l’universitaire a expliqué qu’avec la révolution technique et les innovations scientifiques et technologiques, les besoins du marché du travail ont évolué, faisant de la formation professionnelle une priorité essentielle et la voie par excellence pour répondre aux besoins de main-d’œuvre. « L’avancée économique et sociale de notre pays vers l’industrialisation en dépend », a-t-elle conclu.
L’établissement accueillera ses premiers apprenants à partir de janvier 2023. Il leur proposera 16 parcours de formations dans les domaines des TIC et de la science des données, des sciences agricoles, maritimes, ainsi qu’en ingénierie et technologie. Des domaines choisis parmi ceux qui présentent la plus forte demande en compétences au Kenya et dans la sous-région d’Afrique de l’Est.
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