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#Enseignement #Etudiants #Universites #Cameroun #Tchad
Denys Bédarride
23 novembre 2023 Dernière mise à jour le Jeudi 23 Novembre 2023 à 07:00

Depuis 1985, un accord de coopération scientifique et technique lie le Cameroun au Tchad. Cet accord a facilité la mobilité estudiantine entre les deux pays au point de faire du Cameroun la principale destination d’études pour les jeunes Tchadiens.

70 000, c’est le nombre de ressortissants tchadiens qui sont inscrits dans les universités camerounaises. Ce chiffre a été donné par le ministre tchadien de l’Enseignement supérieur, le Dr Tom Erdimi. « Le Cameroun est un pays frère qui abrite près de 70 000 étudiants tchadiens », a-t-il déclaré lors d’une visite qu’il a rendu le 1er novembre à son homologue camerounais, Jacques Fame Ndongo, tel que rapporté dans une communication du ministère de l’Enseignement supérieur du Cameroun (MINSUP).

Alors qu’il ne cesse de densifier son offre de formation avec la création de nouvelles universités, le Cameroun est au fil des années devenu une destination prioritaire pour les étudiants tchadiens. En comparaison au nombre d’étudiants dans les universités au Tchad, le voisin camerounais en accueille plus. En 2022, les universités tchadiennes comptaient 57 443 étudiants, selon les données officielles.

Il faut dire que la densité de la mobilité entre les deux pays d’Afrique centrale est soutenue par un accord de coopération culturelle, scientifique et technique signé le 21 décembre 1985. En plus de ce premier accord, ils préparent un nouveau spécifique à l’enseignement supérieur.

En outre, la rencontre entre les deux ministres avait aussi pour but d’apporter des solutions aux problèmes rencontrés par les étudiants tchadiens au Cameroun, notamment : l’authentification des diplômes, la délivrance des diplômes et la délivrance des cartes d’étudiants.

« Dès lors, des réflexions ont été poussées et quelques résolutions prises. Sur la question de l’authentification du diplôme exigible pour la défense du mémoire de Master ou de la thèse de Doctorat, il a été suggéré de laisser soutenir l’étudiant et d’exiger plus tard l’équivalence pour la délivrance du diplôme proprement dit. Il a également été suggéré que le processus d’authentification soit entamé dès que l’étudiant tchadien est sélectionné dans un cycle de formation. Quant à la délivrance des cartes d’étudiants, elle reste conditionnée par le paiement de la totalité des droits universitaires », a conclu le MINSUP.

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