1 juillet 2022
Dernière mise à jour le Vendredi 1 Juillet 2022 à 07:30
Après les sanctions de la part des instances internationales du transport maritime, le Nigeria s'est engagé dans la lutte contre la piraterie maritime. Avec le projet Deep Blue lancé en juin 2021, le pays entend sécuriser ses voies navigables et celles du Golfe de Guinée.
L’Agence nigériane d’administration et de sécurité maritimes (NIMASA) a réceptionné des équipements supplémentaires pour renforcer la flotte de matériels dédiée à l’opération Deep Blue, un projet de sécurisation de son espace maritime. Le matériel est constitué de deux systèmes d’aéronef sans pilote, 9 patrouilleurs intercepteurs et 10 véhicules blindés.
Deep Blue considéré comme la réplique du Nigeria face au foisonnement des pirates dans ses eaux intérieures, a finalement pris une dimension régionale impliquant tout le large du Golfe de Guinée, avec un engagement de l’État fédéral de consacrer à ce projet environ 195 millions $.
Le Nigeria est en effet devenu la figure de proue de la répression des incidents maritimes dans le Golfe de Guinée en raison des défis sécuritaires du pays qui ont favorisé la recrudescence des actes de piraterie sur ce couloir maritime entre 2019 et 2020. Cette situation a poussé Bureau Maritime International à inscrire le Nigeria sur la liste rouge des États à haut risque de piraterie et plusieurs compagnies maritimes ont cessé d’emprunter les eaux au large des côtes nigérianes. Le pays a finalement été retiré de ladite liste en mars dernier.
Pour Bashir Jamoh, directeur général de NIMASA, l’acquisition de ces nouveaux actifs aiderait le pays à tirer parti des gains déjà enregistrés dans la lutte contre la piraterie, le vol en mer, le vol de pétrole, les enlèvements, les activités de pêche illégales et autres.
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