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Agence Ecofin
24 avril 2025 Dernière mise à jour le Jeudi 24 Avril 2025 à 06:08

Au Nigéria, l’élevage représente environ 9 % du PIB agricole. Désireux de renforcer cette contribution à l’économie nationale, le gouvernement entend faire de l’industrie des aliments pour animaux l’un des piliers de sa nouvelle stratégie de développement du secteur.

Au Nigéria, le gouvernement ambitionne de faire passer à environ 400 millions, le nombre de têtes du cheptel national au cours des 10 prochaines années. C’est ce qu’a révélé Idi Maiha, ministre du Développement de l’élevage, le 15 avril.

Cet objectif représente plus du double de la taille du cheptel, principalement constitué d’ovins, caprins et bovins, qui était évalué à 166 millions de têtes en 2021. Selon le responsable, une telle croissance permettrait également de plus que doubler la contribution du secteur de l’élevage au PIB, à 74 milliards $ d’ici à 2035 contre 32 milliards $ actuellement.

Dans le cadre de cette ambition, les autorités comptent principalement sur la mise en œuvre d’une politique nationale en cours d’élaboration pour développer la production d’aliments et fourrages en vue de soutenir les éleveurs.

L’intention affichée par le gouvernement est de résoudre l’insuffisance de l’offre, le mauvais contrôle de la qualité, la faiblesse du cadre réglementaire et la participation limitée du secteur privé dans l’industrie des aliments pour animaux.

« Cette nouvelle politique représente une réponse stratégique et inclusive à ces défis. Elle propose un cadre exhaustif pour améliorer la production d’aliments et de fourrages, stimuler les investissements, soutenir la recherche et le développement, assurer le respect des normes de qualité et améliorer la coordination entre les parties prenantes », explique M. Maiha.

« Il s’agit de la première politique du pays qui encadrera la production, la transformation, la commercialisation et l’utilisation des aliments et fourrages au Nigéria », souligne pour sa part Winnie Lai-Solarin, directrice du développement des ruminants et monogastriques au sein du ministère du Développement de l’élevage.

Alors que les aliments et fourrages représentent plus de 70 % des coûts de production dans l’élevage, l’enjeu ne sera pas seulement d’assurer une production en quantité suffisante, mais aussi d’en faciliter l’accès aux éleveurs.

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