6 novembre 2025
Dernière mise à jour le Jeudi 6 Novembre 2025 à 06:22
Bien que le pays ait connu une régression de son taux de pauvreté, des disparités subsistent entre les différentes régions. Dans les zones rurales, la pauvreté est plus élevée avec un taux estimé à 30,2% contre 19,8% dans les zones urbaines.
En Ouganda, le taux de pauvreté a reculé, passant de 30,1% en 2019/2020 à 26,4% en 2023/2024. Selon un rapport de la Banque mondiale publié le mardi 30 septembre 2025, cette baisse reflète la reprise économique du pays après la pandémie de covid-19.
En dépit de cette régression, des disparités subsistent entre les différentes régions du pays. Dans les zones rurales, la pauvreté est plus élevée avec un taux estimé à 30,2% contre 19,8% dans les zones urbaines. Les régions de l’Est et du Nord affichent les taux les plus élevés, avec respectivement 39,2% et 34,3%, contre 12,8% dans la région centrale.
Le gouvernement ougandais a mis en place plusieurs initiatives pour lutter contre la pauvreté, notamment le « Parish Development Model (PDM) », lancé en 2022, avec pour objectif d’augmenter les revenus des ménages, d’améliorer les moyens de subsistance et de promouvoir l’inclusion financière par le biais du Fonds renouvelable paroissial.
Dans son plan national de développement 2019-2040, Kampala prévoit de réduire les inégalités et de diminuer la pauvreté, notamment en améliorant le PIB, les soins de santé et l’éducation.
Malgré la baisse, le rythme des réformes a ralenti ces dernières années, entravant la croissance économique et les efforts de réduction de la pauvreté en Ouganda, d’après la Banque mondiale.
L’institution financière préconise que Kampala se concentre sur la transformation structurelle, en transférant la main-d’œuvre vers des emplois plus productifs et en augmentant la productivité du secteur agricole, où se concentrent les populations pauvres. Par ailleurs, elle appelle le gouvernement à rééquilibrer ses efforts d’assainissement budgétaire en réorientant les dépenses vers les secteurs sociaux, sous-financés par rapport aux infrastructures.
En 2025, selon la Banque mondiale, la pauvreté devrait connaître un recul plus rapide, porté par l’accélération de la croissance économique à moyen terme.
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