Le Niger jouit d’une des meilleures irradiations solaires de la région. Un atout majeur pour la production d’une énergie propre qui alimentera les électrolyseurs à la base de la production d’hydrogène.
Le lundi 21 février, le gouvernement nigérien et Emerging Energy Corporation (EEC), un fournisseur allemand de solutions énergétiques, ont signé un accord visant à étudier ensemble des opportunités de développer des projets commerciaux d’hydrogène vert dans le pays ouest-africain.
« Les deux parties trouveront des opportunités pour stimuler la demande de ce produit et préparer le Niger à devenir un centre de production d’hydrogène vert dans la région », explique un communiqué d’EEC.
La signature de l’accord fait suite à une prise de contact entre les deux parties lors de la dernière semaine africaine de l’énergie, en Afrique du Sud. EEC indique que l’hydrogène vert qui est une « solution à faible émission de carbone permettra de décarboner les industries à forte intensité d’émissions au Niger, en Afrique, en Europe et dans d’autres pays qui dépendent beaucoup des combustibles fossiles ». Cela implique qu’une partie de la production sera utilisée dans la production électrique sur le plan local et que le reste sera exporté.
Outre la production d’hydrogène vert, EEC précise qu’il investira dans des projets de décarbonisation des opérations pétrolières en amont et le long de la chaîne de raffinage, grâce à des techniques de capture du carbone. Le Niger pourrait ainsi devenir l’un des premiers producteurs de pétrole en Afrique à expérimenter cette technologie qui s’inscrit dans la droite ligne des efforts visant à réduire les émissions de carbone dans le secteur.
Le Niger devient le second pays ouest-africain après la Mauritanie à avoir annoncé l’idée de la production de l’hydrogène vert. En septembre dernier, la société énergétique britannique Chariot Oil and Gas, a annoncé qu’elle envisage de développer dans ce dernier, une installation qui aura une capacité de 10 GW.
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