Kyalami air
#AfriqueDuSud #Economie #Formule1 #Sport #Afrique
Agence Ecofin
28 mars 2022 Dernière mise à jour le Lundi 28 Mars 2022 à 09:19

L’intérêt suscité par le dernier Grand Prix de 2021 en Formule 1 a relancé l’intérêt pour la compétition de revenir en Afrique. Jusqu’en 1993, l’Afrique du Sud en constituait une étape régulière.

La Formule 1 pourrait bientôt revenir en Afrique. C’est ce que laisse entendre Stefano Domenicali, le PDG de Formula One Group. Interrogé par Sky Sports UK, il a confirmé que de nouvelles destinations étaient étudiées pour la compétition, dont l’Afrique.

Il y a quelques années, l’Afrique était une étape régulière du circuit de Formule 1. Le continent a accueilli pour la première fois un Grand Prix en 1958, à Casablanca, au Maroc. En 1962, c’est l’Afrique du Sud qui a accueilli sa première course à East London, puis Kyalami entre 1967 et 1993.

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a récemment déclaré qu’il souhaitait voir un Grand Prix se tenir en Afrique. La responsable mondiale de Formule 1 pour la promotion des courses Chloe Targett-Adams avait répondu que le retour en Afrique faisait partie des priorités.

« Je suis complètement d’accord avec Lewis, l’Afrique est un continent sur lequel nous ne courons pas, et c’est tout simplement dommage. C’est un endroit que nous voulons vraiment [visiter], c’est la priorité. Nous sommes en pourparlers depuis quelques années avec de possibles options. Et nous espérons qu’en fin de compte, nous pourrons y faire une course à court ou moyen terme.»

Avec l’intérêt suscité sur les réseaux sociaux africains par le dernier Grand Prix de 2021, Formula One Group évoque de plus en plus le retour sur le continent, ainsi que sur d’autres territoires sortis du circuit de la compétition.

Les premières informations concernant un retour évoquent essentiellement le circuit de Kyalami. Seulement, il faut rappeler que ce circuit avait été à l’origine du départ de la compétition d’Afrique du Sud. Trop «ennuyeux» parce qu’à l’époque, il présentait peu de lignes droites et des courses moins palpitantes, il était à l’origine de l’arrêt des Grands Prix sud-africains. 

Actuellement, le circuit de Kyalami a évolué et accueille d’autres compétitions de vitesse, mais ne dispose toujours pas de la certification de grade 1 pour accueillir les courses. Toutefois, l’histoire du circuit pousse Formula One Group à le privilégier pour un retour sur le continent. 

Si ces intentions de retour se matérialisent, le calendrier de la Formule 1, qui passe à 23 courses cette année, devrait voir le nombre de Grands Prix augmenter. 

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