Depuis 2016, le Niger collabore avec des partenaires techniques et financiers, dans le cadre d’un fonds commun sectoriel pour financer sa politique éducative. Des partenariats qui lui permettent de faire face au défi que connaît ce secteur.
Le gouvernement nigérien bénéficiera d’un financement total de 17,5 millions de dollars du Partenariat mondial pour l’éducation, du Canada et de l’Agence française de développement (AFD) pour renforcer la résilience du pays dans l’éducation et l’environnement. Les trois accords de financement ont été paraphés le mercredi 20 avril, informe un communiqué de presse publié le site Internet du gouvernement.
Concernant l’éducation, il s’agit d’appuyer huit formations professionnalisantes dans les filières porteuses des universités du pays et renforcer le système éducatif dans son ensemble. Quant à l’environnement, le partenariat vise à soutenir l’accroissement du carbone forestier et la conservation des écosystèmes forestiers, via la promotion de technologies performantes de cuisson domestique et un approvisionnement durable et à des prix compétitifs en énergie.
Une subvention d’environ 10,8 millions de dollars issue du Partenariat mondial pour l’éducation (PME) va servir au financement du « Projet d’appui à la professionnalisation de l’enseignement supérieur (PAPES) ».
Plus de 2,2 millions de dollars ont été engagés par le ministère canadien des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement en vue de soutenir un plan de transition dans l’éducation et la formation professionnelle sur la période 2022-2023.
Le troisième accord concerne 3,2 millions de dollars accordés par l’AFD pour « améliorer les conditions d’accès à l’énergie de cuisson des populations des principaux centres urbains du Niger » via le projet « Bois Energie Sahel (BES) ».
D’après l’AFD, les besoins en matière d’éducation sont « considérables », malgré le fait que les autorités y consacrent une bonne partie du budget (entre 15% et 20%). Les acteurs de l’éducation estiment qu’avec 500 000 enfants qui entrent à l’école chaque année, le gouvernement n’a pas les moyens de les prendre en charge. Plus de 50% de ces enfants n’ont donc pas encore accès à l’école.
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