Dans le monde, le maïs est la céréale la plus produite et la plus consommée. Si selon les zones, l’importance de la graminée varie, elle est en Afrique noire, le principal grain plébiscité par les populations.
84,8 millions de tonnes. C’est le volume de maïs que devrait consommer l’Afrique subsaharienne (ASS) en 2022/2023. Selon le Département américain de l’agriculture (USDA) qui a publié ces chiffres en janvier dernier, il s’agit d’un nouveau record pour l’utilisation de la graminée.
Dans la zone, le maïs est prioritairement destiné à la consommation humaine où il contribue à près de 20 % des besoins journaliers en calories, selon la FAO et dans une moindre mesure est employé comme matière première dans l’industrie de l’alimentation animale surtout en Afrique de l’Est et en Afrique australe.
D’après l’USDA, la récolte locale est attendue en baisse de 4 % d’une année sur l’autre à 83,7 millions de tonnes en raison de la sécheresse dans certaines zones de culture comme l’Afrique de l’Est. Il s’agirait de la plus importante contreperformance parmi les céréales majeures dans un contexte où l’offre en blé est prévue pour grimper de 3,2 % alors que le volume de riz ne devrait se contracter que de 1 %.
En dépit de ce recul, le maïs devrait toujours faire l’objet en ASS d’un important commerce transfrontalier au sein des zones économiques régionales, qui permet aux pays en situation de déficit d’importer depuis les producteurs voisins. Cette situation qui génère de nombreuses opportunités économiques offre l’occasion de réduire les achats hors Afrique et favorise une meilleure répartition des excédents nationaux ou régionaux.
Selon l’USDA, les importations de maïs devraient tourner autour de 2,9 millions de tonnes en 2022/2023, soit le plus bas niveau d’achat dans le secteur céréalier loin derrière le blé (26 millions de tonnes) et le riz (16,9 millions de tonnes).
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