Au Kenya, la floriculture est la deuxième source de revenus agricoles après le thé. Comme pour la plupart des produits horticoles, les performances de la filière sont tributaires de l’état de la demande sur le marché européen.
Le Kenya a engrangé 90 milliards de shillings (718 millions $) grâce aux expéditions de fleurs coupées en 2022. C’est ce qu’a déclaré Clément Tulezi, directeur général du Conseil floricole (KFC) le 14 février, jour de la Saint-Valentin.
L’enveloppe annoncée affiche une baisse de 18 % par rapport au revenu de 110 milliards de shillings (878 millions $) obtenu un an plus tôt. Cette contreperformance est imputable au recul de 7 % observé au niveau du volume des envois qui a totalisé 195 000 tonnes contre un stock de 210 000 tonnes précédemment.
Selon M. Tulezi, la filière a fait face durant l’année écoulée à une baisse de la demande sur ses principaux marchés d’exportation que sont l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni et qui absorbent environ 70 % des envois de marchandises.
Dans l’industrie floricole, la rosiculture est la principale contributrice avec plus de 80 % de la valeur des expéditions.
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