17 décembre 2024
Dernière mise à jour le Mardi 17 Décembre 2024 à 11:16
Dans l’optique d’améliorer l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, les autorités ivoiriennes renforcent le financement de ce secteur. En 2024, le budget attribué à ce ministère était de 452,7 millions $.
Le budget alloué à l’Enseignement supérieur pour l’année 2025 en Côte d’Ivoire est en hausse de 16% par rapport à 2024.
L’information a été révélée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans une publication faite le 19 novembre 2024.
Adopté par la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) de l’Assemblée nationale, le budget se chiffre à plus de 328,48 milliards FCFA (526,27 millions $) contre environ 283,10 milliards FCFA en 2024.
Selon le ministère, il vise à mettre en œuvre les actions et réformes nécessaires à la réalisation de la mission principale assignée par le gouvernement, notamment : « former des ressources humaines de qualité, capables de contribuer efficacement au développement du pays, et développer une recherche scientifique pertinente, capable de répondre aux problèmes de développement qui se posent à la Nation ».
Ce budget intervient dans un contexte où le secteur de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire reste confronté à de nombreux défis.
D’après les autorités, ceux-ci incluent un manque de ressources financières et matérielles, le besoin de renforcer les capacités humaines et institutionnelles pour une recherche et une innovation de qualité.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire a mis en place depuis plusieurs années des réformes visant à améliorer la gouvernance du secteur de l’enseignement.
Parmi celles-ci figure l’adoption d’une loi en 2023, visant entre autres, l’augmentation du financement de la recherche et de l’innovation pour atteindre 1% du PIB, comme recommandé par l’Union africaine.
De plus, le pays a mis en place un Plan de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (PDESRS 2016-2025), axé sur l’amélioration de la gouvernance systémique, le développement d’un accès qualitatif pour l’insertion professionnelle des diplômés et le renforcement de la gouvernance des universités et grandes écoles publiques.
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