Ces prêts viennent renforcer les efforts des deux pays pour stabiliser leur économie, les finances et promouvoir des réformes structurelles pour soutenir la croissance.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, le 20 décembre, l’approbation d’un décaissement de 57,4 millions $ au Togo et 10,8 millions $ à la Gambie, au titre de la facilité élargie de crédit (FEC).
Ces fonds visent à soutenir une croissance inclusive et durable, répondre aux besoins de financement tout en renforçant la viabilité de la dette publique.
En Gambie, les résultats des programmes économiques ont été freinés par des pressions budgétaires et des retards dans l’application des réformes.
Toutefois, les autorités gambiennes réaffirment leur engagement à atteindre les objectifs du programme. « Une mise en œuvre résolue du programme de politique et de réformes sera essentielle pour préserver les acquis macroéconomiques et la viabilité de la dette », a souligné le FMI.
De son côté, le Togo progresse de manière satisfaisante. Selon M. Bo Li (photo), directeur général adjoint du FMI, « les autorités ont rempli tous les critères de performance quantitatifs à fin juin, et les perspectives d’atteindre les objectifs quantitatifs pour le reste de l’année sont favorables ».
Bien que deux critères structurels n’aient pas encore été atteints, des avancées significatives sont attendues prochainement, a-t-il ajouté.
Perspectives économiques positives pour les deux pays
Le Fonds dépeint des perspectives économiques globalement « favorables » pour le Togo.
La croissance économique, qui a atteint 5,6% en 2023, devrait se maintenir à 5,3% en moyenne sur la période 2024-2025, avant de revenir à 5,5% par an par la suite « sauf en cas de chocs défavorables majeurs », indique l’institution de Bretton Woods dans ses projections.
Parallèlement, l’inflation globale est tombée à 3,3% en octobre 2024 contre 2,2% pour l’inflation sous-jacente.
En Gambie, la reprise économique « se renforce ».
Le PIB réel devrait atteindre 5,8% en 2024, porté notamment par une reprise des arrivées touristiques à des niveaux pré-pandémiques et des transferts de fonds importants provenant de la diaspora.
Toutefois, l’inflation, bien qu’en baisse par rapport à son pic de 18,5% en septembre 2023, reste élevée à 10% en octobre 2024, principalement en raison de la hausse des prix de l’énergie.
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