Après un rebondissement de son économie en 2021, les institutions financières internationales prévoient une croissance modérée de l’économie botswanaise en 2022. Le FMI estime que des réformes sont nécessaires, afin que le pays stabilise son économie.
Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué que des réformes sont nécessaires pour que le Botswana renforce la résilience de sa croissance économique. L’information émane d’un communiqué publié sur le site Internet de l’institution, le 31 mai.
Selon le rapport d’une équipe du Fonds qui a séjourné dans le pays, l’impact de la hausse des taux, de la baisse des liquidités et de la récente réforme de la politique monétaire doit être suivi de près, afin de réduire les pressions inflationnistes.
« La poursuite de l’assainissement budgétaire, le renforcement des cadres politiques et l’avancement des réformes structurelles seront nécessaires pour créer une économie plus résiliente et diversifiée », fait savoir le rapport.
Le pays devrait enregistrer une croissance de 4,3% cette année contre 11,4% en 2021. Cette prévision est due au contexte de la forte fluctuation des matières premières mondiales, et de la covid-19 chez les principaux partenaires commerciaux du pays. D’après l’équipe du FMI, la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie pourrait avoir un impact négatif sur la sécurité alimentaire et l’accessibilité énergétique des populations les plus vulnérables.
« Des amortisseurs budgétaires relativement faibles et une dépendance continue à l’égard de l’activité minière exposent le Botswana à des chocs extérieurs, tels que les chocs géopolitiques et climatiques », révèle l’institution.
D’après la Banque mondiale, ce sont la lenteur de la diversification économique, la baisse des revenus tirés des minerais, tels que le diamant, et la pandémie de covid-19 qui ont fragilisé l’économie du pays.
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