La Banque africaine de développement a approuvé, le 17 novembre 2023 à Abidjan, un don de 34,27 millions d’euros au Tchad afin de mettre en œuvre la deuxième phase du Programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu semi-urbain et rural dans onze régions du pays.
Le soutien financier provient des ressources du pilier I du Fonds d’appui à la transition. L’objectif du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations en zones semi-urbaines et rurales en leur donnant accès à l’eau potable et à l’assainissement.
« En investissant dans la construction d’infrastructures sociales et rurales dans des zones touchées par la fragilité, le programme contribuera à la construction de sociétés résilientes, à la réduction de l’isolement et des inégalités entre les femmes et les hommes, à la promotion du développement économique inclusif et au renforcement de l’accès aux services sanitaires de base », a déclaré Mamadi Souaré, responsable par intérim du bureau pays de la Banque africaine de développement au Tchad.
Le programme prévoit la construction d’infrastructures d’approvisionnement en eau potable comprenant notamment la réalisation de 23 forages pour l’alimentation en eau potable (AEP) à Amdjarass et ses environs, l’équipement avec 25 pompes immergées des forages d’Amdjarass, la réalisation de 225 forages équipés de pompes à motricité humaine ainsi que la construction de 50 unités de production hydraulique et de 54 mini-systèmes d’AEP solaires ou thermiques.
Pour l’assainissement, le programme va construire 500 latrines à trois cabines, avec chasse d’eau, équipées de lave-mains, dans des écoles, des centres médicaux, des gares routières et des marchés ainsi que 20 bacs à ordures. Quatre décharges finales de déchets solides seront aménagées ainsi que sept forages agricoles à grand diamètre et sept jardins agricoles pour la petite irrigation destinés aux groupements des femmes.
La zone d’intervention de la phase 2 du programme couvre les provinces d’Ennedi Est (ville d’Amdjarass et ses environs), de Mandoul, du Moyen Chari, de Mayo Kebbi Est, de Mayo Kebbi Ouest, de Salamat et de Sila. Ces provinces ont été choisies au regard des besoins, marqués par un faible taux d’accès à l’eau potable (entre 13% et 42%) et aux services d’assainissement et un taux élevé de maladies d’origine hydrique.
Source African Development Bank Group (AfDB)
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