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Agence Ecofin
17 mars 2022 Dernière mise à jour le Jeudi 17 Mars 2022 à 11:46

Le gouvernement congolais multiplie depuis 2019 des actions pour développer l’économie numérique du pays. Au même titre que le volet connectivité, il priorise celui de l’innovation, un vivier d’opportunités d’emplois, surtout pour les jeunes.

La République du Congo planche sur un cadre juridique spécifique aux start-up. Le projet de loi y afférent a été approuvé par le Conseil des ministres du 2 mars et transmis au Parlement. Il avait été soumis par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique Léon Juste Ibombo, apprend-on de We Are Tech Africa. Le texte doit contribuer à la mise en œuvre de diverses mesures administratives, financières, fiscales, etc. qui favoriseront le développement du tech entrepreneuriat dans le pays.

Léon Juste Ibombo a expliqué que c’est « l’absence d’un cadre juridique spécifique aux acteurs de l’industrie numérique, le manque de financements adaptés, les difficultés d’accès à la commande publique et l’absence d’une stratégie de promotion de l’innovation » qui justifie cette démarche. Dans la loi, il est prévu un label de qualité start-up qui ne sera délivré que sous conditions aux jeunes entreprises.

L’attention particulière que le gouvernement congolais a décidé d’accorder à son écosystème start-up fait suite au grand intérêt financier que ce secteur suscite auprès des investisseurs en Afrique. Les start-up africaines, qui n’avaient réussi à lever que 277 millions $ de fonds en 2015, ont atteint la somme de 5,2 milliards $ en 2021. La fintech, l’e-logistique, l’e-commerce, l’e-santé, etc., ont gagné en valeur avec la Covid-19. La transformation numérique s’étant accélérée sur le continent, le gouvernement souhaite permettre aux innovateurs locaux de bénéficier aussi des opportunités d’affaires qui se multiplient.

Dans son rapport « 2021 AFRICA TECH VENTURE CAPITAL», Partech révèle que les start-up congolaises ont réussi à lever un million USD auprès de fonds d’investissement et autres entreprises de capital-risque en 2021. Le Sénégal, qui dispose d’une loi sur les start-up depuis le 28 décembre 2019, a vu le volume de fonds levé par ses start-up atteindre 353 millions $ en 2021. Il était de 6,50 millions $ en 2016 selon Partech.

Avec un écosystème favorable à l’éclosion des start-up, le Congo pourra davantage s’enrichir de tech innovateurs et entrepreneurs à même de l’accompagner dans sa transformation numérique, avec des solutions adaptées à ses réalités. Une industrie locale dynamique qui favorisera la création d’emplois pour sa jeunesse, et de richesse pour le pays.

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