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Denys Bédarride
12 juillet 2022 Dernière mise à jour le Mardi 12 Juillet 2022 à 07:30

En Afrique subsaharienne, le blé est peu cultivé principalement à cause de conditions climatiques peu favorables. En dépit de cette situation, plusieurs pays de la région investissent pour augmenter leur offre dans un contexte de croissance de la demande.

En Tanzanie, l’exécutif ambitionne de consacrer 400 000 hectares à la culture de blé à l’horizon 2025. C’est ce qu’a indiqué le 30 juin, Hussein Bashe, ministre de l’Agriculture. Cet objectif devrait permettre d’accroitre la production de blé qui tourne actuellement autour de 70 000 tonnes, un volume dérisoire étant donné l’ampleur de la demande du marché intérieur.

En effet, dans le pays où le blé est la quatrième denrée de base consommée après le maïs, le manioc et le riz, les besoins s’élèvent actuellement à 1,2 million de tonnes par an, une situation qui alimente des importations massives.  

Si dans un tel contexte, un renforcement de l’offre locale par une hausse des emblavures reste salutaire, de nombreux observateurs soulignent que l’amélioration des rendements demeure un point critique pour enregistrer des gains importants même si le pays dispose d’un immense potentiel en terres cultivables (43,5 millions d’hectares).

Et pour cause, sans des efforts pour accroitre la productivité d’une tonne à l’hectare actuellement, soit deux fois moins qu’en Ethiopie et 6 fois moins qu’en Egypte, certains analystes estiment que le rattrapage de la demande ne sera qu’un vœu pieu.

Pour rappel, la Tanzanie est le premier producteur de riz et de maïs de la région est-africaine.    

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