chemin de fer
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Agence Ecofin
12 septembre 2022 Dernière mise à jour le Lundi 12 Septembre 2022 à 09:52

Si elle demeure justifiée, la rigueur des politiques sécuritaires intérieures de certains pays constitue un obstacle à la mobilité et au commerce transfrontalier. D’aucuns commencent à assouplir leurs mesures en la matière.

Le CFM, l’autorité en charge des ports et du chemin fer du Mozambique, a récemment annoncé l’introduction prochaine de créneaux ferroviaires directs avec l’Afrique du Sud et l’Eswatini. Ces services qui visent à améliorer la compétitivité des échanges s’alignent sur des accords préalables entre les 3 pays, prévoyant la levée de certains obstacles au commerce.

L’accord concernant l’Afrique du Sud a été acté début juillet 2022 avec Transnet Freight Rail (TFR), et consistait à supprimer certaines formalités à la frontière qui perturbent le transport de marchandises par voie ferroviaire. L’objectif est de retirer environ 200 camions par semaine des routes reliant les deux pays et de porter les volumes de marchandises acheminées par rail à 83 millions de tonnes d’ici 2024, contre 48 millions en 2021. 

Le partenariat avec la partie Swatinienne a permis la suppression de la frontière ferroviaire de Goba qui freinait la libre circulation des trains de marchandises.

Le Mozambique voudrait devenir un acteur incontournable du commerce dans la région australe de l’Afrique et concentre une bonne partie de ses investissements dans les infrastructures de transport, notamment portuaires et ferroviaires. 

Le pays profite surtout de la baisse de performances des ports sud-africains et des services de Transnet pour mieux se positionner dans la région.

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