Ces deux grands acteurs de l’intérim ont choisi le Maroc pour se rapprocher. Ils veulent valoriser l’intérim comme une chance, un tremplin, notamment pour les jeunes très peu intégrés et envisagent grâce à la synergie créée par ce rapprochement de s’implanter sur le marché africain et au Moyen Orient.
L’année 2022 s’annonce sous les meilleurs auspices pour les deux groupes d’intérim, Intérim Express et Domino RH, qui ont fait le choix de se rapprocher et d’unir leurs forces via une joint-venture. Le groupe Intérim Express apporte dans la corbeille sa parfaite connaissance du marché marocain depuis près de 20 ans et son dynamisme incontestable qui s’est traduit par une progression de son chiffre d’affaires de +21 % l’an dernier. De son côté le groupe Domino RH apporte dans ce mariage ses 22 années d’expertises ainsi que sa puissance à l’international, avec ses bureaux en France, en Suisse, en Belgique, au Portugal, en Pologne et aujourd’hui au Maroc.
Avec un chiffre d’affaires, hors Maroc, de 250 millions d’euros, il compte plus de 130 agences et plus de 40 000 intérimaires. Ce rapprochement a également été rendu possible par une vision commune des deux groupes qui placent l’humain au cœur de l’entreprise. C’est ainsi qu’ils remplacent la notion de « ressources humaines » par celle de « richesse humaine » pour un statut social et juridique plus valorisant de l’intérimaire.
Intérim Express, comme Domino RH, veulent que l’intérim ne soit plus considéré comme un pis-aller, mais au contraire comme une chance, un tremplin, notamment pour les jeunes, très peu intégrés. Dans cet accompagnement, les deux groupes déploient tout un panel de services pour les employeurs : la gestion administrative du personnel, le portage salarial, le management de transition, la modulation optimisée des ressources humaines ou encore l’accompagnement dans la carrière des salariés.
C’est avec cette philosophie d’entreprise que les dirigeants d’Intérim Express et de Domino RH, Mohamed Tazi et Loïc Labouche, ont misé sur un développement rapide, avec des ouvertures d’agences à Casablanca, Tanger, Marrakech, Agadir et Dakhla.
L’ambition des deux dirigeants ne s’arrête pas là et ils envisagent grâce à la synergie créée par ce rapprochement de s’implanter sur le marché africain et au Moyen Orient.
Premiers pays visés : la Côte d’Ivoire et le Sénégal, puis le Cameroun.
Quant au Moyen-Orient, l’ouverture d’un bureau à Dubaï ne devrait pas tarder. Les partenaires sur place sont déjà trouvés. Seule la fermeture des frontières, liée à la pandémie du Covid-19, retarde le lancement. Toutes ces ouvertures de bureaux se font et se feront dans le même état d’esprit : redorer l’image de l’intérim. Et faire en sorte que la précarité de l’emploi, souvent associée à ce statut professionnel, s’efface au profit des notions d’opportunités, de stabilité et d’épanouissement personnel.
L’intérim au Maroc, c’est 200 000 salariés quotidien, un chiffre qui pourrait doubler d’ici trois ans.
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