Au Kenya, l’élevage est l’une des principales sources de revenu et d’emplois de la population. Dans le pays, les autorités souhaitent s’appuyer sur le port de Lamu entré en service en mai dernier pour booster les exportations du secteur.
Au Kenya, le gouvernement a annoncé qu’il injecterait une enveloppe de 3 milliards de shillings (26,4 millions $) dans un projet de construction d’une zone de transformation de bétail dans le comté de Lamu.
Cette installation qui sera dédiée à l’export en s’appuyant sur le port de la ville éponyme, devrait être installée à Bargoni sur un terrain d’environ 12 000 ha appartenant à la division commercialisation du bétail (LMD) du ministère de l’Agriculture.
D’après les détails relayés par l’agence de presse nationale Kenyan News Agency, la zone industrielle recevra des animaux non seulement des régions côtières, mais aussi des comtés arides et semi-arides qui concentrent 60 % des troupeaux de bétail du pays. Parmi les comtés concernés figurent notamment Garissa, Tana River, Wajir et Mandera.
Plus globalement, cette initiative s’articule avec la volonté des autorités visant à s’appuyer sur le cheptel kenyan qui est le second plus important du continent africain derrière l’Ethiopie pour améliorer la valeur ajoutée du secteur agricole.
Cette ambition s’appuie non seulement sur l’exportation d’animaux vivants, de viandes et de produits carnés, mais aussi sur la fabrication sur place de produits à base de cuir.
Dans le pays, le secteur de l’élevage compte pour 15 % de la production agricole totale et fournit 14 % des emplois agricoles d’après les données gouvernementales.
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