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Denys Bédarride
31 janvier 2022 Dernière mise à jour le Lundi 31 Janvier 2022 à 17:15

Dans le cadre de sa stratégie de développement de compétences actuelles, la Côte d’Ivoire va recevoir un appui financier et technique de la Chine. Il va consister à la mise en œuvre d’un projet de construction de centre d’enseignement technique et professionnel.

Les 7 prochaines années, 7 établissements d’enseignements technique et professionnel verront le jour en Côte d’Ivoire. Le projet a été lancé le 24 janvier par le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. Il a procédé au lancement des travaux de construction de la première école logée à Ebimpé, une banlieue d’Abidjan.

Les villes de  Yamoussoukro, Diabo, Dabakala, Kong, Korhogo et Gbéléban abriteront des écoles similaires. Le coût total du projet s’élève à 146,7 milliards FCFA (environ 250 millions de dollars), soit 124,6 milliards FCFA obtenus sous prêt auprès d’Eximbank of China, et 22 milliards FCFA comme contribution de l’Etat ivoirien.

Ces 7 établissements ont une capacité d’accueil totale de 6100 apprenants. Ceux-ci recevront des formations dans 14 spécialités techniques et professionnelles, dont l’agroalimentaire, la mécanique agricole, le froid et la climatisation, la mécanique générale, l’élevage, l’agriculture, le bâtiment et les travaux publics.

« L’avenir ivoirien passe donc par ces filières essentielles, d’avenir, offrant des métiers passionnants pour la décennie qui vient », a déclaré le ministre. Celui-ci a par ailleurs indiqué que ce projet trouve sa justification dans le fait que la Côte d’Ivoire s’est engagée dans la formation d’un grand nombre  de techniciens et d’ingénieurs pour soutenir son industrialisation.

« C’est la transformation de notre économie, la création d’une Côte d’Ivoire plus industrielle, produisant plus de valeur ajoutée localement et bien plus d’emplois durables pour les Ivoiriens, autour de ses richesses agricoles, mais aussi de nouvelles filières telles que le BTP et le logement, les mines et l’énergie, la mécanisation, l’économie numérique ou les industries culturelles. Pour ce faire, il nous faut disposer d’une main-d’œuvre nombreuse, bien formée, compétente et engagée », a expliqué M. Achi. 

C’est l’entreprise chinoise Avic International Holding Corporation qui a été désignée pour conduire le processus de mise en œuvre du projet.

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