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Agence Ecofin
1 mars 2022 Dernière mise à jour le Mardi 1 Mars 2022 à 11:05

La Banque mondiale a approuvé un nouveau cadre de partenariat pays pour la RDC, s’étendant sur la période 2022-2026. Celui-ci vise à soutenir les réformes entreprises en matière de réduction de la pauvreté et de renforcement de la gouvernance.

La Banque mondiale va investir près d’un milliard de dollars dans des activités de protection sociale en RDC. L’annonce a été faite par l’institution dans un communiqué publié sur son site Internet.

Ces investissements interviennent dans le cadre du nouveau cadre de partenariat pays (CPF) pour la RDC, qui a été approuvé cette semaine par le conseil d’administration de la Banque mondiale. Couvrant la période 2022-2026, le nouveau CPF vise à appuyer la stabilisation et le développement du pays. Il permettra de soutenir les « priorités stratégiques du gouvernement de la RDC » ainsi que les réformes mises en œuvre en matière de gouvernance tout en mettant un accent particulier sur le développement humain.

Dans un contexte de tensions sécuritaires, principalement dans l’est du pays, les nouveaux investissements serviront à « réduire la fragilité et les conflits en améliorant la connectivité et l’accès aux services de base tels que l’eau et l’électricité, et en renforçant les mécanismes de protection sociale ciblés ». Il s’agira notamment d’établir un système de filet de sécurité sociale, ciblant les personnes pauvres, vulnérables et touchées par les conflits à l’échelle du pays. A terme, l’objectif est de réduire le niveau de pauvreté, notamment dans un contexte où la covid-19 a rendu difficile l’accès aux moyens de subsistance.

« La RDC continue de subir les conflits et violences ; trois personnes sur quatre vivent dans la pauvreté, et le nombre de pauvres est en augmentation », estime la Banque mondiale.

Notons que les investissements vont également renforcer la gouvernance, en améliorant « les fonctions essentielles de gestion des finances publiques aux niveaux central et provincial, pour accroître l’efficacité de l’Etat, avec des institutions de contrôle solides pour lutter contre la corruption ».

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